Essai Skoda Karoq TDI 150 4x4 : savoir prendre son temps

Le Karoq s’est vite imposé comme un incontournable de la gamme du constructeur tchèque en devenant la deuxième meilleure vente de la famille derrière l’inébranlable Octavia. Avec plus de 500 000 exemplaires écoulés depuis 2018, le SUV compact revêt une grande importance pour la santé de la marque, qui lui redonne un petit coup de jeune cette année. Alors, que propose ce Karoq restylé ?

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Esthétiquement, le SUV urbain et compact ne propose pas une révolution, mais une évolution bien visible qui le modernise. Le plus marquant vient de la nouvelle calandre qui prend une forme hexagonale tout en s’élargissant, ainsi que les feux avant plus fins, et la grande entrée d’air du bouclier avant davantage prononcée qui donne une plus grande impression de largeur au Karoq.

À l’arrière, le becquet de toit s’allonge tandis que le bouclier évolue dans sa forme afin de réduire le coefficient de trainée. Cette réduction participe à celle de la consommation, point central pour cette mise à jour qui baisse ses rejets de CO2 de 15 %. Pour cela, elle reçoit notamment de nouvelles jantes plus aérodynamiques, un carénage du plancher ou encore de nouveaux clapets actifs. Une partie des économies réalisées vient également des moteurs EVO (déjà disponibles sur le Karoq actuel), de la boîte de vitesses ou du compresseur de clim, entre autres.

Sur la version Sportline de notre essai, le Karoq s’affranchit des arches de roue et bas de caisse en plastique noir, et s’équipe de série des projecteurs adaptatifs Matrix LED.

La modularité avant tout

Dans l’habitacle, les changements ne sont pas évidents, puisque seul le combiné d’instrumentation devient entièrement numérique (de série dès le premier niveau de finition). Sinon, le propriétaire de Karoq avant restylage ne sera pas perdu, chaque bouton ou commande gardant sa place, et nous apprécions d’ailleurs de trouver une commande de climatisation physique, simple et ergonomique. Le système d’infodivertissement s’affiche sur un écran tactile de 9,2 pouces sur notre finition Sportline (8 pouces de base) et fait preuve d’une bonne réactivité, bien que son ergonomie nous semble perfectible.



Particulièrement austère, malgré les surpiqûres blanches de nos sièges, l’ambiance à bord mériterait un peu plus de couleur. Néanmoins, la qualité perçue ne déçoit pas et les matériaux sont de qualité honnête, et Skoda offre désormais la possibilité d’opter pour des revêtements de sièges entièrement faits de matériaux recyclés. Du côté de l’assise, accueillante en confort, nous regrettons une position de conduite un peu haute et un siège conducteur qui ne peut pas être suffisamment abaissé.

Le gros point fort du Skoda Karoq est sa modularité quasiment unique sur le segment grâce au système VarioFlex qui permet de rapprocher, de retirer ou d’éloigner chaque siège individuellement selon les besoins et les goûts de chacun. En configuration standard, le coffre dispose d’un volume de chargement de 521 litres, extensible à 1 810 litres en enlevant les 3 sièges arrière.

Inertie à tous les étages

Sur la route, notre Karoq se montre peu démonstratif, et même plutôt passif, malgré une puissance et un couple confortables de 150 ch et 360 Nm issus du 4 cylindres 2,0 TDI. Les performances affichées sont d’ailleurs correctes avec un 0 à 100 km/h parcouru en 8,7 secondes malgré les 1 511 kg de l’engin. Mais l’ensemble nous a paru souvent long à réagir. À l’accélération ou à la relance, l’ensemble moteur-boîte transmet le couple au système à 4 roues motrices, qui met du temps à réagir. Pourtant, la boîte DSG à 7 rapports est plutôt efficace dans son genre.



Cependant, à la conduite, les 4 roues motrices apportent un surplus de dynamisme au Karoq qui élargit moins ses trajectoires que son homologue à 2 roues motrices. Néanmoins, il faut prendre le temps de poser ce SUV sur ses appuis en entrée de courbe sous peine de le sentir incertain. Une fois ceci compris, la tenue de route ne fait jamais défaut.

Conclusion:

Le Karoq mis à jour n’apporte pas de grands changements, mais modernise un modèle qui continuera de rencontrer le succès. Modulable, habitable, il est de plus un compagnon de route plutôt confortable et sait se montrer économe en carburant avec une moyenne relevée de tout juste 6 litres aux 100 km. Il faudra néanmoins dépenser près de 45 000 € pour s’offrir notre modèle d’essai Karoq Sportline TDI 150 4x4.


Performance


Performance
3 / 5
Tenue de route
3 / 5
Habitabilité
5 / 5
Consomation
4 / 5
Prix
3 / 5
Confort
4 / 5

Verdict : la raison

Verdict : la passion

  • + Confort
  • + Finition
  • + Espace à bord
  • - Long à la réaction
  • - Tarifs

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