Hopium, le Tesla hydrogène français au bord de la faillite, mais pas technologique

Les équipes d’ingénieurs d’Hopium ont conçu cette technologie en un temps record pour répondre aux exigences de leur véhicule haut de gamme, l’Hopium Machina. Ce système de pile à combustible a déjà fait l’objet de 27 dépôts de brevet, dessins et modèles. Olivier Lombard, fondateur de l’entreprise, a expliqué que cette technologie répondait à un besoin commun de l’industrie automobile qui est de proposer une puissance maximale dans un minimum d’espace, tout en minimisant l’impact environnemental.

Les tests effectués par la société affichent des rendements exceptionnels, qui sont supérieurs à toutes les technologies alternatives disponibles sur le marché. Ces tests ont permis de montrer des résultats inégalés en matière de puissance, avec une capacité de 5 kW/kg et de 8,4 kW/l à l’échelle de la cellule. Des tests de durabilité sont en cours pour tester la performance de la pile à combustible.

Hopium élargit ses marchés cibles et souhaite intégrer son système-pile dans la plateforme de son prochain prototype. Les briques technologiques pourraient être proposées de manière autonome ou combinée aux marchés de la mobilité pour participer à la décarbonation du secteur des transports, premier émetteur de gaz à effet de serre en France avec 31 % du total des émissions.

Pour déployer sa nouvelle stratégie, Hopium a renforcé sa gouvernance aux côtés du fondateur Olivier Lombard en s’entourant de professionnels reconnus. Sylvain Laurent, Philippe Baudillon et Alain Guillou apportent leur expertise pour aider Hopium à finaliser le développement de sa pile à combustible. La société organise désormais ses activités autour de deux pôles, Hopium Technologies, qui développe la pile à combustible pour le marché professionnel, et Hopium Automotive, dont la vocation est de développer une gamme de véhicules à hydrogène grand public, avec l’Hopium Machina comme vitrine technologique.

Mais attendez, n’est-ce pas la même société qui a récemment lancé une campagne de financement participatif pour récolter 7,5 millions d’euros en échange de 10 % de son capital ? Oui, c’est bien elle. Alors que l’industrie de l’automobile se tourne de plus en plus vers les voitures électriques, Hopium mise sur l’hydrogène pour se démarquer. Mais pour ce faire, la société doit relever des défis de taille, notamment en matière de financement.

Malgré ces avancées prometteuses, la question de la viabilité financière d’Hopium reste en suspens. La société a récemment lancé une campagne de financement participatif pour lever des fonds, mais cela ne suffira probablement pas pour couvrir les coûts de développement de la technologie et des prototypes. Pour réussir à s’introduire dans le marché très concurrentiel des voitures à hydrogène, la société devra trouver des investisseurs solides et des partenaires commerciaux pour soutenir ses projets ambitieux.

Dans les prochains mois, Hopium compte intégrer son système-pile au sein de la plateforme de son prochain prototype. La société organise désormais ses activités autour de deux pôles : Hopium Technologies, qui développe la pile à combustible à destination du marché professionnel, et Hopium Automotive, dont la vocation est de développer une gamme de véhicules à hydrogène grand public, dont l’Hopium Machina sera la vitrine technologique.