Le Sud-Ouest semble être une source d’inspiration. Après m’être permis un jeu de mots sur les Cévennes dans l’essai du TDI 190, je me la suis joué plus passe-partout pour cette seconde mouture, tel un Quattro…
Pleine de technologies
Afin de ne pas être redondant par rapport au précédent essai, je mets de côté la présentation de cette deuxième génération d’A5 Sportback dont les principales caractéristiques ont été écrites. Je préfère me consacrer aux technologies embarquées, omniprésentes. Et pour cause, ce « coupé 5 portes » en récupère bon nombre de l’un des vaisseaux amiraux de la marque, le Q7.
Cela commence par la présence d’une carte e-sim intégrée et fournie par Audi (comme nous l’avions déjà vu dans l’essai de la dernière A4). L’abonnement est payé pendant trois ans et rien ne vous empêche, par la suite, de ne pas le renouveler. Outre le fait que cela permette aux occupants de la voiture d’accéder à la borne wifi sans avoir à utiliser l’une de leurs propres cartes, il s’agit de la première étape vers les services de la voiture autonome via l’Audi Connect.
Le Virtual Cockpit de 12,3 pouces est de série sur les finitions S-Line, Design Luxe et Avus. Il est indéniable qu’il est esthétiquement très réussi et, contrairement au TT où il sert d’unique écran, il est secondé par un écran plus classique sur la console centrale. Les possibilités d’affichage et de navigation dans les menus et sous-menus apparaissent comme étant presque illimités ce qui est un avantage, mais aussi un inconvénient, car cela demande une longue pratique afin de se familiariser avec son mode de fonctionnement.
Parmi les assistances à la conduite, on note l’existence de trois grands packs : l’assistance city, l’assistance stationnement et l’assistance route, regroupant chacun de deux à six fonctionnalités. Il ne faut pas oublier non plus les multiples capteurs et caméras positionnés partout sur la voiture.
L’éclairage est également soigné avec, comme choix proposés, les Xénon plus de série, les phares Full LED selon les finitions, puis les Audi Matrix LED qui n’éblouissent pas les automobilistes arrivant en face lorsque les pleins phares sont activés.
Parmi les autres technologies accessibles, on retrouve la charge par induction, la commande vocale, les applications Android Auto et CarPlay ou bien encore l’affichage tête haute.
Performances
Le 2 litres TFSI existe sous deux niveaux de puissances. En premier lieu, le 190 chevaux est à la fois disponible en deux et quatre roues motrices, et même en boîte manuelle sur la première configuration citée. Le 252, ici essayé, n’est proposé qu’avec la S-Tronic 7 tandis qu’une transmission sur les seules roues avant est possible. La différence de poids s’établit alors à 65 kg, le 252 Quattro étant annoncé pour 1 610 kg. Les performances lui sont cependant favorables grâce à une meilleure motricité, comme l’illustre le 0 à 100 km/h abattu en 6 secondes. Le couple élevé (370 Nm) disponible dès les régimes faibles de rotation assure l’agrément tout en prodiguant des reprises fracassantes lorsque le besoin s’en fait ressentir. Très franchement, il n’y a pas grand-chose à reprocher à ce moteur si ce n’est qu’il lui manque au moins un cylindre pour faire chavirer le cœur du conducteur. Dommage qu’à ce prix (à partir de 49 000 €, 74 670 € pour notre modèle d’essai), on ne puisse plus avoir droit à autre chose qu’à un 4 cylindres, aussi performant soit-il. Si vous voulez un V6, c’est S5 au minimum. Ou du TDI…
Quattro
Le quattro, c’est comme le chasseur : il y a le bon et le mauvais. Je caricature un peu (beaucoup), mais l’avantage de la plateforme MLB, de deuxième génération désormais, est d’être compatible avec le Torsen et non pas l’Haldex comme doivent s’en contenter les modèles inférieurs de la marque. C’est un peu du bla-bla de journaliste, me direz-vous. Alors, concrètement, que cela change-t-il ? Au lieu d’être une traction la majeure partie du temps, la famille A4/A5 quattro est constamment entraînée par les quatre roues. La répartition du couple est même légèrement favorisée sur l’essieu arrière pour conférer plus de dynamisme. Mise à jour de manière significative notamment sur le plan de la réduction des masses, la nouvelle plateforme améliore le comportement routier. Moins typé sous-vireur que dans le passé – mais toujours plus que sur la traction, malheureusement – le quattro permet aussi de passer plus de puissance au sol, élément fondamental sur les versions S et RS de la gamme. Sans réellement faire progresser le comportement routier que j’ai trouvé impérial sur la traction, et finalement même plus amusant, la SB quattro vise avant tout une clientèle désireuse de pouvoir utiliser son véhicule sans se soucier des conditions climatiques. Force est de constater que, sur ce point, c’est réussi…
Conclusion
À défaut d’émotion, l’A5 Sportback 252 Quattro maximise la notion d’utilisation. Un élément de polyvalence qui convient bien à la carrosserie Sportback, le tout dans un niveau de performances sensiblement très élevé. Mais de tarifs également…
BIEN VU
Image de marque béton
Présentation intérieure
Performances en toutes circonstances
Confort
À REVOIR
Manque d’émotions au volant
Tarifs une fois correctement équipée
Note : 15/20
Tarifs à partir de 49 000 €, prix du modèle essayé : 74 670 € en SLine
Crédit photo : Julien Fautrat pour La Revue Automobile
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