Cette aventure, baptisée « À dans 100 jours mon AMI », va se dérouler sur un circuit fermé. Max, 25 ans, se lancera dans une course atypique. Il ne sera pas question de records stratosphériques ni de vitesse digne des chronos d’un prototype Le Mans. Non, ici, la règle est simple : 10 km/h, ni plus, ni moins. Lui, en baskets, la Citroën AMI Buggy Vision à ses côtés. À chaque pause qu’il prendra, le véhicule s’arrêtera aussi. Une sorte de pacte entre l’humain et la machine, où chacun accepte de ne pas dépasser l’autre autrement que par la fatigue ou l’épuisement de la batterie.
Nous, à La Revue Automobile, allons suivre tout ça de près. Nous serons là, carnet en main, micro allumé, caméra vissée sur l’épaule, prêts à saisir chaque instant, chaque seconde où Max se demandera s’il a eu une bonne idée ou s’il aurait mieux fait de rester chez lui à relire le mode d’emploi d’un vélo elliptique. Nous serons là pour observer la Citroën AMI Buggy Vision, concept car électrique issu de la célèbre AMI, parcourir inlassablement le même circuit, suivre la cadence, sans faillir, à la même allure que l’être humain à côté. Aucun moteur survolté, aucune débauche d’énergie, juste un rythme régulier, 10 km/h, comme une horloge simplifiée. Et nous allons en faire un film documentaire, une production signée Licer Production, qui vous plongera dans cette épopée à la fois lente et résolue. Ce que nous aimons dans cette affaire, c’est le mélange des genres. D’un côté, Max, un coureur qui n’est pas un athlète de haut niveau, qui ne brille pas par un palmarès secret, un type normal, avec ses doutes, ses genoux, ses poumons, son mental. De l’autre, la Citroën AMI Buggy Vision, qui n’a rien d’une hypercar. Ce n’est pas une GT bardée de carbone, ni une berline de prestige. C’est un engin électrique compact, prévu pour rouler tranquillement, conçu pour des parcours urbains, loin des rugissements mécaniques. Et pourtant, les voilà réunis sur un circuit, pour tenter de franchir la barrière des 100 kilomètres.
Cent journées pour que Max s’entraîne, s’adapte, améliore son endurance, perfectionne son allure. Cent journées pour que l’on affine la logistique, que l’on teste le matériel audiovisuel, que l’on étudie la météo, les points de ravitaillement, la manière de relever la moindre variation de rythme, la moindre suée, la moindre baisse de tension dans les batteries. Cent journées pour réfléchir à la façon de capturer l’essence de cet événement improbable dans un film documentaire qui ne sera pas une simple vidéo de course, mais un récit, une chronique de la résistance physique et mentale, et un regard sur la relation homme-machine. Sans claironner, sans promettre un bouleversement de l’histoire automobile, sans accumuler des mots creux, juste une volonté de montrer ce qui se passe quand on s’impose une telle contrainte.
10 km/h, ce n’est pas rapide, mais sur 100 km, cela implique une longue présence sur la piste. Il faudra maintenir la vitesse, gérer la fatigue musculaire, la concentration. Pour la Citroën AMI Buggy Vision, il s’agira de conserver une régularité, d’exploiter son autonomie au plus près, d’accepter cette étrange valse sans s’éloigner ni s’impatienter. Il est aussi prévu que des relais humains viennent soutenir Max, des proches, des partenaires qu’on appellera « AMIs » – un joli clin d’œil au nom du véhicule – feront quelques tours à ses côtés, histoire de varier les discussions, d’apporter un sourire, un mot, une présence rassurante ou sarcastique. Difficile de dire si cela aidera réellement à tenir la distance, mais ça donnera du grain à moudre à notre caméra.
Le film documentaire, que nous produirons, ne sera pas seulement un enchaînement de séquences sportives. Il montrera l’avant, le pendant et l’après. L’avant, avec les entraînements, la préparation mentale, la découverte du concept car, les doutes qu’on ne manquera pas de questionner. Le pendant, avec les longues heures de course, les ravitaillements, les pauses, la tension entre l’envie de continuer et la tentation d’abandonner, les regards vers l’AMI pour vérifier qu’elle est toujours là, inlassable. L’après, avec le bilan, la récupération, l’analyse, la façon dont chacun ressort de cette expérience. Nous ne sommes pas là pour lancer des slogans, ni pour jouer les tribunaux. Nous voulons juste montrer, raconter, offrir aux spectateurs un aperçu de cet essai assez inattendu. Et si, en filigrane, certains y trouvent une réflexion sur les rapports que nous entretenons avec les machines, la technologie, la mobilité électrique, tant mieux. Sinon, ce sera déjà une aventure humaine filmée, ce qui n’est pas rien. Ces prochains mois, sur La Revue Automobile, nous relayerons les préparatifs, publierons des brèves, des images, quelques extraits. Nous vous tiendrons informés de la progression de Max, de l’état de forme de l’AMI, et des curiosités qui ne manqueront pas d’apparaître. Car dans ce genre d’aventure, l’imprévu est un vieil ami qui n’aime pas se faire oublier. Nous préparerons aussi la sortie du film documentaire, qui, une fois monté, vous fera plonger au cœur de cette histoire. Vous pourrez juger par vous-même si ce défi a du sens, si la Citroën AMI Buggy Vision a relevé sa part du contrat, si l’humain était armé pour ce combat de longue haleine.
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