Commençons par le gros morceau : l’arrivée de la finition ‘Life’, qui remplace la finition sobrement baptisée ‘ID.’ (oui, avec un point final, sans doute pour signifier le néant stylistique de l’époque précédente).
Désormais, l’ID.4 ‘Life’ s’affiche au même prix que l’ancienne version – soit 37 500 € bonus déduit – tout en proposant, tenez-vous bien, un avantage client de 5 660 €. Une générosité rare dans un monde où les constructeurs ont plutôt tendance à faire fondre les dotations comme des glaçons dans un salon d’été.
Dans cette finition, on retrouve désormais :
Des sièges chauffants en bi-matière ArtVelours,
Une climatisation bi-zone pour ne pas s’écharper à bord sur les degrés Celsius,
Une caméra de recul et un Park Assist intelligent (pratique pour les créneaux hasardeux du samedi soir),
Une alarme, car même les voitures électriques ont peur des voleurs,
Et un système d’info-divertissement à jour avec navigation intégrée et recharge par induction.
En clair : la finition d’entrée de gamme ne fait plus l’économie du confort. Elle devient, disons-le sobrement, fréquentable.
De son côté, l’ID.5 ‘Life’ Pro hérite des mêmes attentions. Pour 50 500 €, vous aurez droit à une version 286 ch associée à la batterie de 77 kWh, ce qui commence à faire beaucoup de kilowatts pour un SUV censé faire la navette entre crèche, bureau et biocoop.
Ici aussi, Volkswagen se passe d’envolées lyriques et préfère la stratégie du "tout pour le même prix, mais en mieux". Un positionnement bien senti, surtout quand on sait que 80 % des ventes actuelles reposent sur la finition ‘Life Max’, vendue 1 000 € plus cher mais avec le coffre électrique, les projecteurs Matrix LED, les jantes 19 pouces, et – comble du chic – des tapis de sol.
Mais là où Volkswagen tente un vrai coup de filet marketing, c’est avec le lancement du nouveau pack ‘Style Max’, disponible sur la finition ‘Life Max’ moyennant 2 000 € supplémentaires. Une addition qui donne droit à :
Des jantes noires ‘Bergen’ en 19 pouces,
Un toit panoramique en verre,
Un intérieur “Top Sport” avec sièges massants et électriques,
Et une finition noire intégrale façon série limitée allemande ou fan de techno berlinoise.
L’avantage client est annoncé à 2 865 €, ce qui, dans la novlangue du marketing automobile, signifie : "on vous a mis le pack à moitié prix, mais on veut quand même que vous vous sentiez chanceux". Le tout en conservant, subtilité importante, l’éligibilité au bonus écologique.
Comme toujours, derrière cette refonte discrète de la gamme se cache un plan bien huilé de financement maison. Car à défaut de faire rêver les foules avec un 0 à 100 en 2,5 secondes, Volkswagen mise sur les mensualités qui passent crème.
Quelques chiffres, bien sentis :
229 €/mois pour un ID.4 Pure ‘Life’ (batterie 52 kWh, 170 ch),
299 €/mois pour un ID.4 Pro ‘Life’ (batterie 77 kWh, 286 ch),
379 €/mois pour la version Pro avec le pack ‘Style Max’.
Apport de 5 000 €, bonus déduit, prime CEE grattée, et vous repartez avec trois ans de garantie, d’assistance et même de véhicule de remplacement. Bref, la voiture idéale pour ne plus jamais voir votre garagiste, sauf si vous l’invitez à dîner.
Étonnamment, ce toilettage de la gamme ID. n’inclut aucune évolution logicielle majeure ni ajustement de performances ou d’autonomie. À l’heure où les Tesla mettent à jour leur comportement de conduite comme on change de filtre Instagram, Volkswagen reste ici sur une stratégie matérielle : enrichir les finitions, sans toucher au fond.
C’est peut-être moins sexy qu’un mode Drift téléchargeable à distance, mais c’est diablement plus lisible pour les concessionnaires… et pour les clients qui veulent juste une voiture avec des sièges qui massent et un GPS qui marche.
Avec cette réorganisation tarifaire, Volkswagen adopte une posture rationnelle, presque artisanale. Chaque euro justifié, chaque pack calibré, chaque finition pensée pour répondre à un segment précis du marché. On sent que le constructeur allemand a compris une chose : à défaut de faire rêver avec une fiche technique, mieux vaut séduire avec un tableur Excel bien rempli.
Et en pleine période de resserrement du pouvoir d’achat automobile, ce genre d’approche pourrait bien faire mouche. Quitte à ce qu’on s’interroge : est-ce encore de la voiture électrique, ou un nouveau produit bancaire mobile avec quatre roues ?
La gamme ID.4 et ID.5 n’est pas nouvelle. Mais elle vient d’être repensée avec une logique plus financière que technique. Ce n’est pas une critique. C’est même plutôt une reconnaissance implicite : les modèles sont matures, les clients sont là, et il suffit parfois de leur parler le bon langage pour qu’ils signent.
Un langage simple : moins de blabla, plus d’options.
Et un tarif qui, malgré l'inflation galopante, parvient encore à faire croire qu’on en a pour son argent.
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