Essai Mercedes Classe S : un vaisseau admirable … de technologie

Mercedes Classe S : Espace

Pas la peine de faire une long discours sur le style de cette nouvelle génération e Classe S. Les photos parlent d’elles-même, mais ce qu’il faut retenir, c’est que la limousine a encore grandi.

Un allongement de 54 mm en choisissant cette version à empattement « court » qui se contente de 5179 mm de longueur. La Classe S à empattement long s’étend sur 34 mm. Les deux versions sont plus larges de 55 mm, tandis que l’empattement a augmenté de pas moins de 71 mm (51 mm pour la version longue). Bon pour l’espace à vivre, mais mauvais pour la maniabilité… Du moins pour les autres limousines car cette Mercedes a encore un atout dans sa manche.

Une Classe S, agile

Quatre roues directrices avec un angle de braquage pouvant atteindre 10 degrés sur l’essieu arrière, ce qui réduit le rayon de braquage de 1,9 m ! Ce qui donne une extraordinaire maniabilité à basse vitesse et stabilité à haute vitesse.

Avec l’amortissement pneumatique, la suspension peut pencher le côté de la carrosserie jusqu’à 80 mm si une collision imminente est détectée, réduisant ainsi l’impact du choc sur les occupants. Cette détection se fait grâce aux différents capteurs radar et caméras, qui permettent au vaisseau amiral étoilé de franchir une étape supplémentaire en termes de conduite autonome.

Une Classe S, autonome

Dès que la réglementation le permettra, la classe S devrait pouvoir conduire de manière autonome jusqu’au niveau 3 dans certaines conditions de circulation, sans que le conducteur n’ait à intervenir à certains intervalles. En détournant son attention de la circulation et en laissant la voiture faire le travail, on s’approche donc de la conduite automatisée. La Classe S peut également se rendre, toute seul comme une grande, sur sa place de parking... mais il faudra pour cela l’équipés de l’indispensable infrastructure AVP.

Mercedes Classe S : holographique

Parmi les autres innovations d’avant-garde, n’oublions pas l’affichage tête haute qui transforme le pare-brise en un écran de cinéma capable de vous indiquer, grâce à la technologie de réalité augmentée, le chemin à prendre. Les coussins chauffants des sièges arrière et les 19 moteurs électriques des sièges sont ici, pour vous offrir la position de conduite parfaite.

On peut aussi pointer les phares à lumière numérique qui peuvent diviser la lumière sur 2,6 millions de pixels individuels pour séparer encore plus précisément les véhicules venant en sens inverse en feux de route ou même pour projeter des symboles sur la chaussée pour avertir du danger.

Mercedes Classe S : Les moteurs

La nouvelle Mercedes Classe S est initialement disponible avec un moteur de trois litres à essence et un Diesel, chacun avec deux niveaux de puissance différents :
- Classe S 350 d : 3,0 diesel, 286 ch, 600 Nm, 0-100 en 6,4 s (4MATIC : 6,2 s), 169-211 g CO2/km.
- Classe S 400 d 4MATIC : 3,0 diesel, 330 ch, 700 Nm, 0-100 en 5,4 s, 175-211 g CO2/km.

Mercedes Classe S : bientôt hybride

Mercedes France a fait le choix de se passer des motorisations essence … du moins pour le lancement, car en fin d’année, la firme nous proposera une Classe S disposant d’un groupe moto-propusleur hybride rechargeable qui devraient atteindre une autonomie électrique totale d’environ 100 km. Bien sûr, les versions AMG feront leurs apparitions en 2022.