À force de chiffres, on finit par se croire revenu au collège. La smart #5 aurait pu écrire en marge « peut mieux faire », mais ses professeurs d’Euro NCAP ont préféré les encouragements :
93 % pour la protection des enfants, preuve que les mannequins en taille XS sont ressortis presque intacts après le choc.
92 % pour les aides à la conduite, parce qu’un SUV moderne sans caméras et radars est aussi utile qu’un minitel dans une Tesla.
84 % pour les piétons et cyclistes, autrement dit : mieux vaut tout de même éviter de se jeter devant, mais la smart saura lever le pied à temps.
88 % pour les adultes, ce qui rassurera ceux qui se croient éternellement jeunes au volant.
Le secret de ce résultat ne tient pas seulement dans les airbags, au nombre de sept, mais dans la structure hybride acier-aluminium, composée à 82 % de matériaux haute résistance. Une sorte d’armure façon médiévale mais allégée, qui protège les passagers comme une forteresse roulante. Les portes latérales, elles, bénéficient de renforts costauds, histoire que les SUV voisins ne transforment pas l’habitacle en accordéon lors d’une collision.
Les familles apprécieront que la smart #5 puisse loger trois sièges enfants à l’arrière, un exploit digne d’un puzzle Ikea monté sans notice. Bonus : un ancrage ISOFIX supplémentaire est prévu à l’avant, pour les parents qui préfèrent garder un œil sur leur progéniture. Et puisque les normes modernes ne plaisantent pas, la voiture inaugure le Child Presence Detection (CPD), un système de radars 60 GHz capables de détecter les micro-mouvements d’un enfant ou même d’un animal oublié à l’intérieur.
Si cela se produit, la voiture se transforme en baby-sitter connectée : alerte envoyée, vitres entrouvertes et climatisation activée. On attend encore la fonction berceuse intégrée, mais ça ne saurait tarder.
Côté électronique, la smart #5 ne s’est pas contentée d’une ceinture de sécurité. Elle s’équipe d’un freinage d’urgence autonome testé à 97 % de réussite par Euro NCAP. Autrement dit, si vous rêvassez en pensant à vos courses, elle s’occupera de freiner avant que votre pare-chocs ne rencontre brutalement un bus scolaire.
S’ajoutent à cela l’assistance de maintien dans la voie (qui connaît mieux que vous la ligne blanche), la surveillance d’attention (utile pour ceux qui trouvent les podcasts soporifiques), et une caméra 360° qui évite de transformer les trottoirs en champ de bataille.
Avec ce résultat, la smart #5 rejoint ses petites sœurs #1 et #3 dans le club fermé du cinq étoiles Euro NCAP. Une sorte de triplé de sécurité, comme si la marque voulait rappeler que l’époque des petites citadines limitées à deux places est bel et bien révolue. Désormais, les SUV badgés smart s’installent dans la cour des grands, capables de séduire les familles sans renoncer à une note parfaite à l’examen européen.
Reste une question : est-ce que ce score change réellement la vie au quotidien ? Probablement pas, mais il rassure. Car au fond, personne n’achète un SUV en pensant à son score Euro NCAP. On l’achète pour trimballer enfants, courses et chien, et pour se donner bonne conscience en se disant que « c’est sûr ». La smart #5 apporte au moins la preuve que, si un jour elle devait rencontrer un obstacle de façon un peu trop intime, elle saura protéger ceux qui voyagent à bord.
En attendant, elle s’offre surtout un joli coup de projecteur médiatique. Après tout, dans le monde automobile, décrocher cinq étoiles, c’est un peu comme réussir un selfie parfait : ce n’est pas indispensable, mais ça attire l’attention.
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