Longueur de 4,28 mètres, largeur de 1,94 mètre, hauteur contenue à 1,42 mètre : le Concept 3 ne joue pas la carte du SUV gonflé à bloc mais celle d’une compacte athlétique. L’empattement généreux (2,72 mètres) laisse imaginer un habitacle spacieux, sans renier une silhouette ramassée.
L’avant se distingue par les désormais fameux pixels paramétriques, signature lumineuse maison qui habille aussi bien l’Ioniq 5 que le 6. Ici, ils forment un dégradé lumineux, presque graphique, qui donne à la face avant un air de science-fiction rétro. L’arrière, avec son hayon vertical et son aileron sculpté, renforce cette impression de dynamisme. On est loin des silhouettes pataudes que certains constructeurs s’obstinent à appeler “sportives”.
Hyundai aime théoriser son design. Ici, c’est l’Art of Steel, censé transformer la rigidité de l’acier en lignes fluides et précises. Traduction : des surfaces nettes, tendues, qui captent la lumière comme un origami métallique. Les vitres teintées de jaune et les jantes assorties ajoutent une touche volontairement provocante, comme un clin d’œil à l’univers du tuning d’antan. La Veloster n’est pas loin.
À l’intérieur, Hyundai joue la carte de la personnalisation. Ambiance bicolore jaune et gris, widgets modulables baptisés “Bring Your Own Lifestyle”, et même un petit personnage virtuel nommé M. Pix, censé accompagner le conducteur comme une mascotte interactive. On adhère ou pas, mais l’idée est claire : créer un lien émotionnel entre l’humain et la machine.
Côté matériaux, on trouve du recyclé en pagaille : textiles issus de déchets marins, mousse d’aluminium léger, plastiques réutilisés. L’objectif affiché est de réduire l’empreinte environnementale. Dans la pratique, c’est aussi une manière de donner au client l’impression qu’il roule dans une conscience écologique sur quatre roues.
Hyundai ne donne pas encore de chiffres précis sur la batterie et les moteurs, mais tout porte à croire que le Concept 3 repose sur une base 800 V. Traduction : une recharge de 10 à 80 % en une vingtaine de minutes sur borne rapide. Côté autonomie, on peut tabler sur environ 500 à 600 km WLTP, histoire d’assurer l’essentiel : les trajets urbains quotidiens, quelques week-ends improvisés et la possibilité de rallier Berlin depuis Munich sans trop se poser de questions.
Hyundai insiste : ce Concept 3 n’est pas destiné à rester une sculpture de salon. L’Europe, avec sa demande croissante pour des compacts électriques, est clairement dans la ligne de mire. Après avoir conquis le terrain des SUV familiaux avec l’Ioniq 5 et celui des berlines avec l’Ioniq 6, la marque veut s’attaquer au segment le plus disputé : celui des compactes premium électriques, occupé par les Volkswagen ID.3, Renault Mégane E-Tech et autres MG4.
Avec une allure plus sportive, le Concept 3 veut séduire un public qui aime encore conduire. Oui, ça existe encore.
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