Essai infiniti q50 hybride puissance et technologique

Une proposition tout en rondeur

Pour en prendre les clefs de la Q50, Infiniti nous a conviée à un essai routier aux alentours de Barcelone. Après les deux heures de vols entre Paris et la capitale Catalane, nous la voyons enfin devant nous. Alors que les photos du constructeur ne donne pas grand chose, il a fallu l’admettre rapidement, cette nouvelle Infiniti Q50 a du chien !

Son museau plus prononcé que jamais, ses épaules de roues arrondies, sa ligne de caisse divisée en trois vagues ainsi que ses blocs optiques allongés faisant désormais partie de la signature de la famille lui confèrent une allure dynamique et athlétique. Sans compter la calandre raffinée qui vient confirmer le lien génétique avec les autres modèles.

L'habitacle est lui aussi spectaculaire

Outre le confort un peu ferme des sièges ajustables dans toutes les directions, il faut noter la qualité et le modernisme de l’habitacle. Le tableau de bord profite de plastiques de bons niveaux tandis que les ajustements nous semble digne de ses prétentions haut de gamme. Mais ce sont les deux écrans d'affichage logés au cœur de la console centrale qui attirent le regard. Oui, deux, rien de moins. l’écran supérieur affiche les cartes de navigation et toutes les autres fonctions inhérentes à l'ordinateur de bord, incluant les commandes de climatisation et audio. Le second, logé en partie basse, agit comme une tablette tactile. elle regroupe toutes les fonctions d’infodivertissement.

Une véritable vitrine technologique !

Le style de cette Infiniti Q50 est différent et agréable, mais la nouvelle berline japonaise se targe d’être plus intelligente que les autres. Ainsi, comme toutes ses concurrentes elle se dote d'un régulateur de vitesse intelligent qui garantit une distance de sécurité entre vous et la voiture qui vous précède, mais voilà que le système ajoute une ribambelle de radars et de caméras permettant à cette Q50 de se conduire presque seule. Déroutant au début et extrêmement efficace par la suite.

Le Direct Adaptive Steering

C’est un système de direction unique totalement électronique. Grâce à ses trois processeurs, le cerveau moteur électrique de direction compense le moindre changement d’adhérence. Cela permet d'adapter le type de direction en augmentant la vitesse de réponse ou la lourdeur de la conduite.

Hybride et sportive !

Sous le capot, cette Q50 hybride reprends le Direct Response Hybrid de sa grade soeur la M35h. Ce système hybride développe 364 chevaux en crête de son 3,5l V6 couplé à son moteur électrique. Les deux moteurs sont actionnés par une boîte de vitesses automatique à sept rapports et double embrayage. Ce jumelage permet à la berline de luxe japonaise de revendiquer un 0 à 100 km/h en 5,1 secondes. Autant vous dire, qu’elle tiendra tête à un bon nombre de GT ! En ville, le système est suffisamment évoluée pour laisser la Q50 hybride rouler sans avoir recours au V6 thermique. Le mode électrique peut même être utilisé jusqu'à 100 km/h si l'on est modéré avec l'accélérateur. Par contre, il nous a été difficile d’atteindre les consommations normalisées annoncées par le constructeur. Puisqu’au lieu des 6,2 litres de moyenne, nous avons fini l’essai à plus de 8 litres.

Une vraie alternative !

L’Infiniti Q50 hybride propose une véritable alternative de choix aux stars allemandes du segment. Son châssis dynamique, ses suspensions suffisamment rigides et sa motorisation hybride la rendent vraiment stimulante à conduire. Après avoir traversé la Catalogne, il faut bien l'avouer, la Q50 Hybride est une réussite. En fait, on peut l'affirmer sans détour, elle est la meilleure Infiniti à ce jour. Par contre son tarif élitiste de 53.540€, devrait malheureusement limiter ses ventes. C’est pour cela que le constructeur profite de la prise de participations du groupe Mercedes, pour récupérer un 2.2l diesel de 177ch qui fait office d’entrée de gamme à 34.800€.