Le Tucson restylé apporte des changements principalement visibles sur la face avant, avec une calandre revue et corrigée qui conserve sa signature lumineuse bien reconnaissable. À l’intérieur, Hyundai a retravaillé son habitacle en allongeant le tableau de bord, redessinant la console centrale et en intégrant quelques fonctionnalités supplémentaires. Pas de quoi révolutionner le segment, mais suffisamment pour justifier la mise à jour.
Mais la vraie nouveauté, c’est le réajustement des offres de leasing. Car si le Tucson avait tout d’un bon élève sur le papier, son tarif en location avec option d’achat ou en LLD avait de quoi refroidir plus d’un acheteur. Hyundai semble l’avoir compris et propose désormais des loyers plus digestes :
299 € par mois pour la TUCSON Hybrid HEV, sous réserve d’un apport de 4 900 € et d’un engagement sur 49 mois avec une limite de 40 000 km.
379 € par mois pour la TUCSON Plug-in Hybrid PHEV, cette fois sans apport, avec les mêmes conditions de durée et kilométrage.
Autrement dit, pour rouler en Tucson hybride rechargeable, il faudra débourser 80 € de plus par mois, mais sans avoir à sortir près de 5 000 € au départ. À chacun de faire ses calculs, mais au moins, l’option du « sans apport » permet d’éviter un premier coup dur au portefeuille.
En ajustant ses tarifs, Hyundai tente de rendre son Tucson plus accessible sans trop rogner sur sa rentabilité. Un équilibre délicat à tenir quand on sait que le marché du leasing est devenu une jungle où les constructeurs se battent à coups de mensualités alléchantes et de conditions écrites en petits caractères.
Les 40 000 km sur 49 mois, par exemple, ne conviendront pas à tout le monde. Cela revient à environ 10 000 km par an, soit bien en dessous de la moyenne nationale pour un véhicule familial censé encaisser aussi bien les trajets quotidiens que les longues escapades estivales. Gare donc aux dépassements kilométriques, qui peuvent vite faire grimper la facture finale.
Et puis, il reste le fameux « hors assurances et prestations facultatives », qui permet de garder l'affichage tarifaire sous contrôle, mais qui peut vite gonfler la note en fonction des options choisies. Ajoutez à cela un malus écologique qui guette certaines motorisations et on comprend pourquoi Hyundai a dû retravailler ses offres.
Avec ces nouveaux loyers, Hyundai remet son Tucson dans la course des SUV hybrides abordables en leasing. Mais la concurrence ne l’a pas attendu. Toyota, Renault, Peugeot et même des outsiders comme MG ou BYD affûtent leurs armes avec des offres parfois encore plus agressives.
En clair, le Tucson retrouve de l’attractivité, mais il n’est pas encore le coup imparable du marché. Hyundai compte sans doute sur la notoriété du modèle et son niveau d’équipement pour séduire les acheteurs. Mais en face, des modèles comme le Renault Austral E-Tech ou le Toyota RAV4 Hybrid proposent eux aussi des formules de financement bien ficelées.
Si le Tucson vous fait de l’œil, ces nouveaux loyers méritent d’être pris en compte. Mais comme toujours avec le leasing, lisez bien les petites lignes, comptez vos kilomètres et faites vos simulations avant de signer. Parce qu’une mensualité qui semble allégée au premier abord peut vite devenir un boulet si elle ne correspond pas à votre usage réel.
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