Xiaomi YU7 : L’attaque des clones chinois continue…

Le soleil tape sur les trottoirs, les scooters slaloment entre les SUV comme les enfants entre les jambes du Père Noël, et Xiaomi annonce son deuxième modèle électrique : le YU7. Officiellement, c’est un SUV. Officieusement, c’est un pavé dans la mare des constructeurs historiques qui pensaient pouvoir encore faire illusion avec un écran central et deux prises USB. Xiaomi arrive, fiche technique à la main, et annonce la couleur : il n’y aura pas de prisonnier.

Trois versions, un objectif : saturer le segment

Le YU7 se décline en trois versions : Standard (propulsion, longue autonomie), Pro (transmission intégrale), et Max (intégrale énervée). Tarifs en yuan : 253 500, 279 900 et 329 900. En euros ? Environ un SUV compact européen bien équipé… mais avec ici, 690 chevaux dans la version Max. Oui, c’est bien cela. Et non, ce n’est pas une faute de frappe.

La calculette d’abord, le design ensuite

Chez Xiaomi, l’élégance n’est pas qu’une question de lignes : c’est un rapport de proportions. 3:1 entre l’empattement et la carrosserie. 1,25:1 entre la largeur et la hauteur. Un capot qui s’étire comme un lundi matin, avec 659 mm d’espace de déformation frontale pour flatter l’ego des ingénieurs crash-test. Le tout emballé dans neuf couleurs, de « Shadow Teal » à « Dawn Pink », comme une boîte de macarons pour adultes pressés.

Ajoutez à cela un choix de jantes de 19 à 21 pouces, et des pneus allant du silencieux au sportif en passant par le "flotteur de logo", car oui, les centres de roues restent fixes pendant que vous roulez. Pourquoi ? Parce que l’ingénierie, parfois, a juste envie de s’amuser.

À l’intérieur, plus de textile que chez IKEA

Le YU7 propose un habitacle recouvert de 17 m² de matériaux certifiés OEKO-TEX®. On ne sait pas si les pandas ont validé le tout, mais votre nourrisson pourra mastiquer les appuie-tête sans déclencher une enquête sanitaire. Les sièges massent, s’inclinent, bercent. On parle même de positions « zéro gravité », comme si on roulait dans une navette spatiale avec suspension pneumatique et filtres à particules façon hôpital.

Le coffre ? Jusqu’à 1 758 litres. Le frunk ? 141 litres. La boîte à gants ? Fermée par mot de passe. Les passagers ? Choyés comme dans un spa mobile avec ventilation douce, réfrigérateur 4,6 L pour six canettes, et système audio Dolby Atmos à 25 haut-parleurs. L’équipement est si dense qu’on s’attend presque à découvrir un jacuzzi dans l’accoudoir.

Des chevaux, du silence, et un record

La version Max affiche 690 chevaux et 3,23 secondes pour le 0 à 100 km/h. Mieux : Xiaomi a claqué un record d’endurance de 3 944 km en 24 heures, un exploit qui ferait sourire une Tesla… si elle tenait le rythme. Le tout repose sur une plateforme 800V avec recharge ultra-rapide : 10 à 80 % en 12 minutes, 620 km gagnés pendant que vous commandez un latté.

Et si vous n’aimez pas aller vite mais loin, la version Standard affiche 835 km d’autonomie. Même la SNCF ne va pas aussi loin sans alerte rouge.

Derrière les roues, on trouve un châssis piloté, une suspension pneumatique, un système de lecture de la route, et un mode « anti-mal-de-mer » développé avec des hôpitaux spécialisés. Xiaomi prétend qu’il réduit le mal des transports de 51 %. On ne sait pas qui a souffert pendant les tests, mais on leur envoie notre compassion.

Et comme nous vivons une époque étrange, l’interface embarque aussi un capybara animé. Oui. Un rongeur virtuel qui réagit aux virages et peut discuter avec les enfants via l’IA maison. Xiaomi appelle ça HyperOS, mais on aurait pu l’appeler Tamagotchi 3.0.

CarPlay, recharge, gimbal et gadgets

L’écosystème du YU7 donne le tournis : prise UWB pour déverrouiller l’auto avec un iPhone, support de tablette à l’arrière, caméra 4K avec stabilisateur sur le rétroviseur, gestes sans contact, prise USB-C sur le toit, rail de toit avec projecteur pour le camping. Oui, on peut brancher un vidéoprojecteur sur le YU7. On n’arrête pas le progrès. Ni les barbecues du dimanche soir.

Sécurité : blindé comme un coffre-fort

Le YU7 est bardé de renforts en acier à 2200 MPa, avec une structure à cage mixte acier-aluminium, des batteries protégées par des plaques « pare-balles », et des tests en conditions réelles : 6,49 millions de km de roulage, entre le désert, les montagnes et probablement quelques pistes défoncées. Xiaomi annonce des performances de torsion dignes du haut du panier et promet que le YU7 répond aux normes les plus strictes. Ce n’est pas qu’un SUV, c’est un panzer connecté.

Conclusion:

Et maintenant, on fait quoi ?

Le Xiaomi YU7, c’est un SUV électrique qui ne cherche pas à séduire par l'émotion, mais par la démonstration froide : chiffres, techno, gadgets, et performance. Il ne chante pas. Il récite. Et il le fait avec une précision clinique.

Alors non, ce n’est pas une révolution. C’est une exécution chirurgicale. Et dans un monde automobile de plus en plus standardisé, c’est peut-être la plus redoutable des armes : celle qui ne cherche pas à plaire, mais à cocher toutes les cases. Y compris celles auxquelles les autres n’ont même pas encore pensé.


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