Alfa Romeo Junior 2026 : la petite Italienne ouvre son carnet de commandes

Il y a des annonces qui tombent avec la régularité d’un espresso servi au comptoir d’un bar romain : courtes, noires et un brin corsées. Celle d’Alfa Romeo, en ce début d’automne, a ce goût-là. La marque a ouvert les commandes de sa Junior millésime 2026. Une compacte, certes, mais qui n’a rien d’une anonyme. Déjà plus de 50 000 exemplaires ont trouvé preneur dans le monde, avant même ce restylage de gamme. Pas mal pour une voiture qui doit encore convaincre les sceptiques que l’ADN d’Alfa ne s’est pas noyé dans le grand bain électrifié.
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Des packs à empiler comme des antipasti

Plutôt que d’imposer un menu unique, Alfa Romeo sert sa Junior comme une table d’antipasti : chacun pioche, compose, et repart avec un plat plus ou moins relevé. C’est l’idée derrière ce nouveau millésime, organisé autour de packages modulaires. Le Sprint, par exemple, joue la carte du quotidien un peu musclé : kit carrosserie noir brillant, vitres fumées, éclairage d’ambiance RGB pour se croire dans un club berlinois, tapis de sol et navigation avec lecture des panneaux.

Le Ti, lui, préfère la voie plus posée : sièges chauffants réglables électriquement, cuir au volant, pédalier en alu et un Cargo Flex Kit qui permet de tasser plus facilement les bagages sans sacrifier la posture italienne. Quant au Sport Pack, c’est le supplément piment : sièges Sabelt en Alcantara, accents rouges ici et là, palettes derrière le volant pour les hybrides, et une panoplie qui rappelle que la course automobile reste une religion à Turin.

Et parce qu’il fallait bien un contrepoids technologique à ces variations de style, Alfa a imaginé le Techno Pack, une sorte de boîte à outils numérique : phares Matrix LED, conduite autonome de niveau 2, hayon électrique mains libres, caméras et capteurs en tout genre, sans oublier le chargeur sans fil et quelques prises USB disséminées comme des friandises.

Hybride, électrique, Q4 : un jeu de cartes complet

Sous la carrosserie, la Junior MY26 se prend pour une sorte de jeu de tarot automobile. On y trouve toutes les couleurs : électrique 100 %, hybride traction, ou hybride Q4 avec quatre roues motrices. La nouvelle version Sprint du Q4, d’ailleurs, se veut plus accessible. Comprenez : moins d’équipements que la Ti, mais toujours le nécessaire pour garder le sourire dans un virage humide. De série, on retrouve des jantes 18 pouces Fori, feux Full LED, régulateur adaptatif et sièges en tissu frappés du Biscione, histoire de rappeler que même une banquette sait être patriotique.

L’offre reste donc large, sans hiérarchie pesante. Les clients peuvent empiler Ti, Techno et Sport, ou rester sages avec un Sprint. Ce millefeuille permet surtout à Alfa de ratisser large : du jeune conducteur séduit par l’électrique au quarantenaire convaincu que la transmission intégrale est une nécessité pour grimper les routes enneigées des Alpes.

Les roues comme miroir de l’âme

Dans la cuisine italienne, même les pâtes se déclinent à l’infini. Chez Alfa Romeo, ce sont les jantes. Le millésime 2026 introduit une nouvelle proposition baptisée Aero 18 pouces, censée concilier efficacité aérodynamique et élégance discrète. À côté, les variantes Petali et Fori continuent leur carrière, pendant que les Venti de 20 pouces se réservent aux plus téméraires, ceux qui choisissent la Veloce Elettrica comme d’autres optent pour des bottes pointues dans un bal populaire.

Un marché, une ambition, et un clin d’œil

Avec ce Junior MY26, Alfa Romeo revendique la gamme la plus diversifiée du segment premium compact. Une déclaration qui, sur le papier, ressemble à un bras de fer avec la concurrence allemande. Mais la stratégie est claire : proposer de l’italien calibré pour des goûts très variés, sans renoncer à l’idée que chaque Alfa doit raconter une histoire, même en silence, quand elle roule à l’électrique.

Reste à voir si les commandes suivront l’élan des 50 000 déjà enregistrées. Les carnets sont ouverts, et l’attente commence. Dans un marché où la rationalité a souvent le dernier mot, Alfa Romeo parie encore sur l’émotion. Ce qui est, en soi, une stratégie rationnelle : après tout, même un client de SUV compact aime parfois sentir que sa voiture n’est pas qu’une boîte à roulettes bardée de capteurs.

Conclusion:

La Junior millésime 2026 arrive donc avec un catalogue qui ressemble à une carte de restaurant bien remplie : des plats simples, des options relevées, et la possibilité d’ajouter une sauce techno ou sportive selon l’humeur. Les commandes sont ouvertes, les prix viendront avec les configurations, et les curieux pourront enfin mettre un chèque sur ce qui ressemble de près ou de loin à une petite Alfa, mais pensée pour toutes les routes d’aujourd’hui.

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