Les ingénieurs coréens se sont amusés à jouer avec les chiffres : le Stonic garde ses proportions compactes (4,16 m de long, 1,76 m de large, 1,52 m de haut), mais il prend quand même 25 millimètres de plus grâce à de nouveaux boucliers avant et arrière. De quoi lui donner un peu plus de coffre visuel sans bousculer l’équilibre global. L’empattement reste fixé à 2,58 m, ce qui en fait toujours une voiture pensée pour les villes européennes, mais qui n’a pas peur de s’aventurer sur route.
La face avant adopte la signature lumineuse dite « Star Map » — qu’on pourrait traduire par constellation, ou par « sapin de Noël designé par un astronome ». Une calandre inférieure plus musclée, des ailes retouchées, et des feux arrière redessinés complètent la panoplie. La version GT-Line, histoire de flatter les amateurs de SUV sportifs, se réserve les jantes de 17 pouces. Le reste de la gamme se contente de 16 pouces, ce qui n’est pas ridicule quand on voit le prix d’un pneu aujourd’hui.
Le Stonic ne se prend pas pour un révolutionnaire électrique. Kia, lucide, propose deux moteurs essence 3 cylindres 1.0 T-GDI : un bloc de 100 chevaux pour les pragmatiques, et une version hybride légère de 115 chevaux pour ceux qui veulent afficher un petit vernis écologique à la sortie de la mairie. Le couple, lui, s’étale de 172 Nm à 200 Nm selon la transmission choisie.
Et justement, Kia laisse le choix : une boîte manuelle à 6 rapports pour les puristes du levier et de l’embrayage, ou une DCT-7 à double embrayage pour ceux qui aiment que la voiture fasse le sale boulot dans les bouchons. Rien de très exotique, mais suffisamment solide pour un usage quotidien.
Le grand coup de pinceau se trouve à l’intérieur. Le nouveau Stonic aligne désormais deux écrans panoramiques de 12,3 pouces chacun, posés côte à côte comme s’il s’agissait d’un tableau de bord d’avion. Résultat : finies les petites jauges à aiguilles à moitié planquées derrière le volant, place à un cockpit numérique qui affiche autant vos playlists que vos excès de vitesse.
La console centrale troque ses boutons traditionnels pour une dalle tactile multifonction : chauffage, climatisation, navigation, tout passe par là. Un coup de doigt de trop et vous risquez d’augmenter le volume en croyant mettre les essuie-glaces, mais c’est le prix de la modernité. Ports USB-C, recharge à induction, éclairage d’ambiance, volant redessiné, pommeau retravaillé : le Stonic ne joue plus la carte du « petit crossover économique », mais celle du « mini-SUV branché ».
Le Stonic millesime 2026 n’est pas seulement un petit gabarit, c’est aussi un garde du corps numérique. Son pack ADAS (assistances à la conduite) se rapproche de ce qu’on trouve sur des modèles plus gros. Détection des angles morts avec intervention automatique, alerte de sortie si un cycliste fonce pendant que vous ouvrez la porte, freinage d’urgence avec radar et caméra, régulateur adaptatif qui lit le GPS pour anticiper les virages, et même un assistant dans les embouteillages pour vous aider à tenir la ligne droite quand vous commencez à somnoler.
En clair : si vous réussissez encore à emboutir quelqu’un avec ça, c’est probablement que vous étiez en train de filmer un TikTok.
À bord, l’espace reste correct pour un modèle du segment B. À l’avant, 1 070 mm pour les jambes, presque un mètre de garde au toit, et une largeur d’épaules de 1,37 m : de quoi caser deux adultes sans qu’ils se disputent trop souvent. À l’arrière, c’est plus serré (850 mm pour les jambes), mais suffisant pour des trajets urbains. Le coffre affiche 352 litres (ou 332 avec une roue de secours), extensibles à plus de 1 100 litres banquette rabattue. Bref, de quoi loger les courses, une poussette compacte ou un sac de voyage pour un week-end improvisé.
Kia sait que les marchés européens ne vont pas tous au même rythme. Là où certains pays carburent déjà à l’électrique, d’autres préfèrent encore la bonne vieille essence. Avec ses deux motorisations, le Stonic vise le compromis : pas de full hybrid, pas de 100 % électrique, mais une gamme simple, accessible et suffisante pour traverser les nouvelles normes CO₂.
La commercialisation est prévue fin 2025 en France. Aucun tarif n’a encore filtré, mais on peut parier que Kia placera son crossover sous la barre psychologique des SUV compacts du segment C, histoire d’attirer ceux qui veulent du look et de la technologie sans se ruiner.
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2022 41764 km Manuelle Diesel
2023 34389 km Automatique Diesel