CUPRA Born One : l’électrique rebelle s’invite à 189 € par mois avec 428 km d’autonomie

La rebelle qui joue la carte du social

Disponible en version One, la Born coche toutes les cases pour séduire les conducteurs qui veulent de l’électrique sans vendre un rein. CUPRA annonce un tarif de 189 €/mois sur 37 mois, pour un maximum de 37 000 kilomètres. Pas de jeu de piste, pas de micro-lettres illisibles à la loupe : c’est écrit noir sur blanc.

Le leasing social a ses règles, parfois plus complexes qu’un Sudoku du dimanche matin. Pour prétendre rouler en Born à prix réduit, il faut :

• Justifier d’un revenu fiscal de référence inférieur ou égal à 16 300 € par part.

• Parcourir plus de 15 km entre domicile et travail ou plus de 8 000 km par an dans le cadre pro.

• Ne pas avoir profité du leasing social 2024 (désolé pour les habitués).

• Et, cerise sur la batterie, 5 000 dossiers seront réservés aux habitants de communes classées “zones à enjeu pour la qualité de l’air”.

Bref, il faut remplir le formulaire correctement et espérer que la file d’attente soit moins longue que celle pour acheter une console à Noël.

428 km d’autonomie : le chiffre qui pique

La Born One embarque une batterie de 59 kWh, ce qui lui permet d’annoncer 428 km d’autonomie en cycle mixte WLTP. Sur le papier, c’est plus que respectable. Dans la vraie vie, on pourra tabler sur un peu moins, surtout en hiver, mais cela reste un chiffre à brandir comme un trophée dans les dîners de famille : « Moi, je peux aller de Paris à Rennes sans m’arrêter ».

Cette performance place la CUPRA Born au sommet du programme de leasing social, devant des modèles qui se contentent souvent d’une autonomie à peine suffisante pour faire l’aller-retour boulot-dodo avec une petite marge.

Une dotation qui ne joue pas la radinerie

La Born One n’arrive pas dépouillée. Elle sort du garage avec une liste d’équipements qui ferait rougir une compacte thermique facturée deux fois plus chère :

• Projecteurs full LED avec cérémonie de bienvenue (oui, la voiture vous salue).

• Feux arrière reliés par un bandeau lumineux.

• Jantes de 19 pouces « Typhoon Black ».

• Caméra de recul, radars avant et arrière.

• Climatisation bizone.

• Keyless Go pour démarrer sans chercher la clé sous le canapé.

• Sièges baquets en textile recyclé Seaqual®, histoire de rappeler que la mer Méditerranée sert aussi à fabriquer des intérieurs.

• Un câble de recharge Mode 3, 32 A, pour brancher la bête sur une borne type 2.

Pas de fioritures excessives, mais tout ce qu’il faut pour vivre l’électrique sans frustration. Garantie de 3 ans en prime, parce qu’on ne sait jamais.

CUPRA joue son rôle de trublion

Il faut reconnaître à CUPRA un certain sens du timing. La marque ibérique, qui aime se présenter comme rebelle dans l’ADN, revient dans le dispositif social pile au moment où les Français se posent la question : « Est-ce que l’électrique est enfin pour moi ? »

Avec une offre à 189 €/mois, CUPRA ne promet pas la lune, mais une voiture compacte, musclée visuellement, avec de l’autonomie et des équipements dignes de ce nom. Dans un marché saturé de discours techniques, la Born se contente d’aligner des chiffres : 428 km, 59 kWh, 189 €/mois, 37 mois. Le reste est affaire de goût.

La machine administrative est en marche

Le programme officiel de leasing social sera lancé le 30 septembre 2025. Mais CUPRA a déjà ouvert les inscriptions en ligne. Le financement, lui, est assuré par Volkswagen Financial Services, preuve que même les rebelles aiment avoir une banque solide derrière eux.

Reste à savoir si les 5 000 dossiers réservés aux zones prioritaires seront suffisants pour contenter tout le monde, ou si l’on assistera à un petit jeu de chaises musicales entre régions. Quoi qu’il en soit, la Born sera disponible dans tout le réseau la CUPRA Born One revient dans le leasing social avec une autonomie record et un tarif de 189 €/mois. Derrière les slogans, c’est une offre simple : une compacte électrique qui permet de franchir le pas sans se ruiner, mais pas sans remplir quelques conditions fiscales et administratives.

La Born reste fidèle à sa réputation : rebelle, mais cadrée. Et cette fois, elle ne se contente pas de faire du bruit, elle fait surtout des kilomètres. France, prête à électrifier les pavés sans passer par la case plein d’essence.