Le code de la route maintient la limitation à 70 km/h sur le périphérique parisien

Nous vous avons récemment parlé du scandale des amendes infligées aux "contrevenants" roulant seul sur la voie de covoiturage du périphérique. Rappelons que le scandale concerne également la vitesse maximale, mensongère. Dans un autre registre, sans doute avez-vous également vu passer, ces dernières heures, les notes de frais de Mme Hidalgo, maire de Paris.

Un an d'illégalité
Le 1er octobre 2024, la mairie de Paris a fait appliquer de façon unilatérale la réduction de la vitesse du périphérique à 50 km/h. Au-delà de cette posture totalement démagogue et fausse, contrairement à ce que disent les études payées par la mairie, le Droit conteste toujours cette décision, un an après sa mise en place. En effet, l'article R413.3 est très clair sur le sujet et mentionne encore que la vitesse maximale autorisée est de… 70 km/h !

Responsabilité du Ministère et du Préfet
La mairie n'a pas le droit de modifier la vitesse de déclenchement des radars. Autrement dit, les panneaux pouvaient indiquer autant qu'ils voulaient une vitesse maximale de 50 km/h, que les radars auraient dû rester calibrés à 70 ! Toutefois, nous avons fait face à un double scandale : le changement de discours du Ministère des Transports retournant sa veste, affirmant à tort que la mairie a la légitimité pour agir sur les radars, et l'accord du Préfet pour effectivement modifier le calibrage des radars positionnés sur le périph'. Tout en ayant affirmé juste avant que la baisse de la vitesse maximale était inacceptable. Cohérence quand tu nous tiens.
Cependant, le Droit est têtu. Ainsi, si vous êtes verbalisé pour avoir roulé à une vitesse comprise entre 51 et 70 km/h, contestez en sortant votre carte magique "article R413.3". Merci à Challenges pour ce rappel juridique !