Essai bmw 440i cabriolet presque trop

C'est l'été, il est censé faire beau et chaud, seulement censé certes, mais c'est psychologique, je suis en été. Tant pis si la météo est mauvaise, que des pluies éparses prennent la place du soleil et que les températures peinent à passer au-dessus des 20°. Je suis en été. Alors je roule en cabriolet. Un point c'est tout?! Enfin, je roule en cabriolet surtout parce que la rédaction m'a demandé de prendre le volant d'une superbe BMW 440i Cabriolet le temps d'une semaine et je l'avoue, je suis faible et n'ai pas su refuser.
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Lorsque j’en prends possession, je sens bien que la marque allemande est consciente de la faiblesse de ce cabriolet. C’est donc déjà découvert qu’il s’offre à mon regard, s’affichant en blanc Mineralweiss. Sa ligne est fluide et clairement réussie, présentant un avant légèrement plongeant et un arrière musculeux. Ce dernier est d’ailleurs pourvu d’une sortie d’échappement de chaque côté du pare-chocs, signe d’une motorisation de haut niveau.

Si ce blanc est très visible, mon œil le délaisse, irrémédiablement attiré par la sellerie cuir Dakota Sattelbraun avec surpiqûres. Elle recouvre les sièges Advanced intégraux et une partie des contre-portes. Pour en bénéficier, il faut s’offrir la finition Luxury à 7 550 €, ce n’est pas donné, mais que c’est beau ! Cette finition apporte également les inserts décoratifs en bois précieux « Ash Grain » d’un très bel effet.
Intéieur
J’ouvre la malle de coffre afin d’y ranger mes affaires et découvre un accès très limité et peu pratique en plus d’une contenance réduite à 220 litres. Toit en place, la contenance passe à 370 litres, c’est mieux, mais l’agencement demeure peu commode à cause du mécanisme de toit.

Une souplesse sans faille

Je démarre le 6 cylindres en ligne. Un son feutré, agréable, s’échappe sans en faire trop. Au bout de quelques kilomètres à peine, je m’arrête afin de mettre en place le filet anti-remous, sans quoi l’air est trop présent dans l’habitacle. J’apprécie les sièges avant chauffants et le chauffage de nuque de la finition Luxury, bien utiles cet été. Le 3,0 litres turbo fait preuve d’un agrément de conduite à toute épreuve, très souple à bas régime grâce à ses 450 Nm disponibles à 1 380 tr/min. Cette agréable souplesse m’incite à rouler très tranquillement, sans aucune envie d’écraser la pédale de droite, profitant pleinement du plaisir d’être en cabriolet.

Je roule ainsi tous les jours, me tenant prêt à refermer le toit dès que la pluie arrive. Ce qui me fend chaque fois le cœur, tellement il casse la fluidité du dessin une fois en place. J’ai besoin de façon sporadique de dépasser un véhicule, l’efficacité de la boîte automatique à 8 rapports et le moteur exemplaire m’aident sans nécessité d’effort particulier et sans en appeler à l’ensemble de la cavalerie. Par acquit de conscience, le dernier jour j’emmène la BMW 440i se dégourdir franchement les roues.

Équation difficile

Là, sur petites routes tortueuses, j’enclenche le mode Sport+ qui affermit l’ensemble des commandes ainsi que les suspensions. Le moteur se révèle nettement plus prompt à réagir tandis que la sonorité se fait plus sourde, plus sportive. Les 326 ch galopent de concert en direction du premier virage où je compte sur le système xDrive et ses 4 roues motrices pour passer sans anicroche.
BMW
Ce n’est pourtant pas le cas, la 440i xDrive cabriolet offre une très bonne tenue de route, mais étonnamment sous-vireuse. De plus, les suspensions légèrement trop souples pour l’exercice m’obligent à lever le pied plus que je ne le souhaiterais, si je veux rester de mon côté de la chaussée. Le poids de 1 850 kg à vide (225 kg de plus que le coupé) constitue un véritable frein à la sportivité de cette 440i cabriolet. Elle offre cependant une très belle puissance, une tenue de route exemplaire et confortable, mais pas sportive. De plus, si en conduite normale la consommation mixte peine à descendre sous les 11 litres aux 100 km, elle passe facilement du simple au double en conduite dynamique.

La 440i xDrive Cabriolet n’est pas une voiture de sport malgré son blason et sa puissance. C’est un superbe cabriolet offrant des performances de premier ordre (0 à 100 km/h en 5,5 secondes) dans un confort sans reproche. En termes de puissance, la 430i suffit, mais perd le 6 cylindres en ligne et son incomparable agrément de conduite. Pour ceux qui souhaiteraient conserver un 6 cylindres sous le capot de leur BMW, il leur faudra débourser au minimum 61 450 € pour une 440i xDrive Cabriolet. En puisant dans la longue liste d’options, vous pourrez acquérir notre modèle d’essai s’affichant à 80 150 €.

Note : 16/20

Bien vu :
- 6 cylindres en ligne
- Souplesse à tout régime
- Confort
- Finition

À revoir :
- Poids
- Start & Stop

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