Tour Auto 2022 : entre campagnes françaises et circuits de renom

Le printemps voit le retour des beaux jours, mais aussi des événements automobiles, tel le Tour Auto qui, après deux éditions repoussées à la fin de l’été pour des raisons sanitaires, reprend ses quartiers à la dernière semaine d’avril.

La caravane du Tour parcourt quelque 2 250 km à travers la France afin de rallier Paris à Andorre-la-Vieille. C’est l’occasion de parcourir de nombreuses régions par les petites routes en passant par plusieurs circuits durant les 6 journées du rallye.

Départ donné porte de Versailles à Paris, où ont lieu la veille les vérifications techniques des 230 véhicules. Le mardi matin, le jour à peine levé, direction le départ officiel au château de Rambouillet.

C’est sur le circuit Bugatti du Mans que se tient la première épreuve. Première d’une série d’épreuves chronométrées sur routes fermées ou sur circuits, cette année : Le Mans, le Val de Vienne et Nogaro sont au programme.

Avec un plateau d’automobiles d’exception, dont certaines valant plusieurs millions, on pourrait s’attendre à un événement en mode balade champêtre, mais il n’en est rien ! Le spectacle est au rendez-vous, et les différentes autos ne sont clairement pas là pour parader coude à la portière. On assistera par exemple à une bataille épique entre la Ligier JS2 emmenée par Mr John of B. et la Porsche 911 RSR d’Emmanuel Brigand sur le circuit du Val de Vienne.

On retrouvera inévitablement des incidents mécaniques et/ou des accrochages causant de la tôle froissée, mais c’est aussi ça une compétition automobile ! Des autos poussées dans leurs retranchements pendant 6 longues journées, avec des mécanos travaillant dessus après chaque épreuve et chaque soir dans les différents parcs fermés.

On y retrouve aussi des grands noms du sport automobile, comme Ari Vatanen qui participe en ouvreur avec BMW, partenaire officiel du Tour Auto, dont il est ambassadeur depuis des années, ou encore Henri Pescarolo qui était présent cette année à bord d’une BMW 3.0 CSL de 1974 qu’il avait lui-même pilotée à l’époque.