...mais surtout pourquoi sa successeure aura bien droit à sa version découvrable !
A peine l'événement des 70 ans d'Alpine terminé, avec 1600 voitures réunies à Dieppe, et la présentation de l'A390 effectuée, nous retournons chez Alpine.
Le cabriolet chez Alpine, c'est une succession de contrariétés, toutes détaillées dans le livre "Les flèches de Dieppe".
Avec Chappe et Gessalin, d'abord, dès le début de l'histoire d'Alpine. Jusqu'aux multiples essais de découvrable sur l'A610. Entre temps, il y eut bien quelques cabriolets produits respectivement sur les motorisations A106 à A110. Toutefois, le succès n'est pas au rendez-vous et le nombre total de cabriolets est ridiculement faible. Tant et si bien qu'aujourd'hui, ces cabriolets s'arrachent à prix d'or...
Pourquoi pas sur l'AS1 ?
Mais la question initiale était de savoir pourquoi le cabriolet n'a pas été développé sur l'A110 contemporaine, répondant au nom de code interne AS1.
A cause du passé, on peut dire, mais pas du vieux passé cité plus haut. Non, par la faute du passé marqué par les échecs successifs subis pour relancer la marque après son arrêt à l'été 1995. En effet, plusieurs modèles ont été proches, voire carrément très proches de la production, sans toutefois être commercialisés.
Les artisans de la renaissance d'Alpine amorcée en 2012 sont transparents : pour mettre toutes les chances de leur côté, il fallait réussir un modèle, ce n'était pas possible de s'éparpiller pour développer une deuxième carrosserie. Sage parole.
Après coup, c'est facile de leur jeter la pierre. Mais sur le moment, comment ne pas être d'accord avec cela ? En toute franchise, vous qui lisez cet article, croyiez-vous à la renaissance d'Alpine en 2012 ? Et encore plus après le divorce avec Caterham ?
Des recherches ont tout de même été effectuées pour voir si un cabriolet pourrait être abouti. La viabilité financière d'une telle variante a également été poussée. Cependant, c'est la technique qui a prévalu sur le reste et il a été décidé qu'il n'aurait pas été sérieux de développer un cabriolet sans qu'il ait été mis au cahier des charges au lancement du projet AS1. La faute, en particulier, aux différents renforts de rigidité nécessaires par rapport à un coupé.
Et pourquoi sur la prochaine A110 ?
La réponse à cette question est dans la précédente réponse. Maintenant que la marque est sur des rails, rien ne s'est opposé à prévoir dès l'avant-projet un duo coupé et cabriolet.
C'est donc fort logiquement que la future A110 aura droit à sa version "topless". Reste à savoir s'il existe encore une clientèle pour un cabriolet / targa ou si cette variante sera aussi confidentielle que ses aînées...
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